Chapelle du XVIe siècle, composée d'une nef et de deux collatéraux. La maîtresse vitre du chevet contient d'importants fragments de vitraux du XVIe siècle.
Selon une tradition ancienne, la chapelle aurait été construite en action de grâces à la Vierge pour avoir protégé le pays du fléau de la peste.
Jadis desservie par un réseau routier beaucoup plus dense qu´aujourd´hui, elle était située au sud du grand chemin de Quimper à Coray, lui-même héritier d´une antique voie romaine, et était de ce fait une des plus fréquentées du diocèse.
Si la date du début des travaux est incertaine, on peut considérer que le chœur au moins était achevé en 1489, millésime porté sur un fragment de verrière à décor architectural remonté dans la maîtresse-vitre. La couverture de l´édifice devait être mise en place autour de 1500, puisque la sablière nord de la nef porte le blason d´alliance France-Bretagne, correspondant aux règnes successifs de la duchesse Anne (1491-1514). Toutefois, une consécration tardive aurait eu lieu, selon R. Couffon, le 26 octobre 1556.En 1701, le clocher est renversé par une tempête. Il est restauré l´année suivante par le recteur Ian Baudour, comme l´indique une inscription gravée sur le linteau sud de la chambre des cloches. La sacristie qui flanque au sud le chœur de la chapelle porte le millésime 1705. En 1795, la chapelle est acquise au prix de 6 000 livres par un cultivateur, qui en fait don à la commune d´Ergué-Gabéric en 1804. La charpente a fait l´objet d´une restauration en 2002-2004. (source :
https://monumentum.fr/monument-historique/pa00089920/ergue-gaberic-chapelle-notre-dame-de-kerdevot )
Deux pièces exceptionnelles : un retable flamand du début du XVIe siècle et une grande statue de Vierge en majesté italianisante, du XVIIe siècle s’avèrent dignes d’orner une grande église ou une cathédrale. Kerdévot a souvent été désignée comme une « cathédrale de campagne ».